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21 septembre 2010

le passé et l'avenir sont obsedants. si jamais je

le passé et l'avenir sont obsedants. si jamais je frôle ce que pourrait être le lâcher-prise, comment cumuler cela avec ce que j'ose appeler devise : "soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien" ? (après reflexion ne serait-ce pas la même chose ?) tout cela en n'ayant pas l'air d'un mur, en partageant. peut-être ai-je pour le moment trop de choses à lacher. je crois que je ne saurais décrire plus loin ma réflexion à cet instant, à part qu'il y a la notion d'amour présente là-dedans.

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4 mars 2010

tu n'es poète qu'à tes heures. ou blessé. je ne

tu n'es poète qu'à tes heures. ou blessé. je ne sais pas qui de l'autre s'enfuit et se sauve. quand je te cherche j'ai l'impression de ne pas te trouver. te caches-tu ou es-tu parti pour de bon ? je voulais, moi, repartir vers ma vie sans te laisser sur le bord du chemin, des ravins. mais tu sais que je n'ai pas la force de te porter. j'ai encore la légèreté un peu fainéante d'une jeunesse sans âge.
garder caché le secret de toi pour apaiser ma jalousie envers toutes ces fans, ces femmes amoureuses. je ne suis pas faite pour le mensonge et je n'aime qu'en entier. et lui n'a pas pu être trahi à moitié. les seules qui en réchappent sont l'innocente un peu idiote et peut-être ma conscience.
garder caché le secret de toi en égoïste. avant tout oublier que ce n'est pas moi qui ait une bouche en revolver et les poignets diaphanes. mais les balles à retardement de tes propres mots. oublier que même un poète ne m'aura pas écrite. ha les rêves d'absolu... les promesses, les paroles, c'est comme le printemps. et je suis me dis-je une fille de la neige et du silence. l'hiver s'en est donné à coeur joie.
garder cachée l'espérance de toi qui m'emmène sur une plage. de toi qui m'emmène en fait. d'un ami enfin. et lui qui semble découvrir mes défauts et m'aime moins... était-ce alors un ami ? est-ce encore un ami ?

17 février 2010

Tu m’as dit plusieurs fois que tes remarques

Tu m’as dit plusieurs fois que tes remarques n’attendaient pas de réponse… alors je t’écris juste quelques mots, rien de construit ni d’exhaustif… oui, une faiblesse d’auteur et de style, ces mots compliqués et trop intellectuels. L’un de mes défauts, l’une de mes cachettes. Je n’avais pas senti autant la mort dans ce que j’ai écrit mais ce lieu, est dans un temps suspendu que je dénie de voir autrement qu’avec des yeux d’enfants, hors de la dimension du temps. Ce lieu je le veux figé, d’où ton sentiment de fin peut être. Figé dans un instant, dans une image qui vit sans bouger dans le temps. Impossible. Quand tu dis « peur que tout disparaisse » je crois que tu y est.

La sensualité n’y est pas charnelle. Elle y est « sensorielle ». Plus comme celle d’un « être au monde », plus absolue, davantage de l’ordre de ces fulgurances qui montrent parfois l’absurdité de toutes les questions et les balayent d’un souffle. De ces instants où on touche un sublime ou une vérité. Naturellement ou artificiellement.

Un combat statique perdu d’avance malgré tout.

Ton analyse est évidemment intéressante.

J’espère ne pas être trop obscure et lacunaire, je suis forcément lacunaire, c’est assez intangible tout ça, dur à décrire. Sinon pourquoi écririons-nous de la poésie ?

17 décembre 2009

A peine un appelLe bruit d’un flocon qui épouseUn

A peine un appel
Le bruit d’un flocon qui épouse
Un instant la noirceur du bitume
Effacer
Les diamants se cachent encore
Dans les nuages et les aurores
Que je fuis, crois-tu ?
Cruelle oui et un peu lâche
Peut-être et pourtant
Presque perdue
Tant j’ai froid et combien j’ai cru
A mon innocence

26 novembre 2009

je me demande si tu dors biensi les images de ton

je me demande si tu dors bien
si les images de ton sommeil sont clémentes cette nuit
te bercer en pensée mais il faudrait que je te touche
avant au moins
une fois te tenir la main
sentir si tu as chaud ou froid ou mal
je me demande si tu as pensé à moi
dans ton précédent sommeil moite
en te réveillant et avant de te coucher
tu n'as pas rêvé de train m'as-tu dit
j'ai l'impression de tout comprendre
et que tu le sais
et ce vrai train comme ultime frontière
bien sûr je te pardonne
ainsi t'avouer ce que je ne peux promettre
si doux soient les rêveurs lucides que nous sommes
nos armes luisent quand même

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4 novembre 2009

Le sort d’un soir de pluieEt des lunes

Le sort d’un soir de pluie
Et des lunes électriques
Mordre ou croquer les chairs
Aspirer une proposition à se damner
A tout y perdre laisser suffoquer
Les armes et les raisons

La mort dans ta bouche
Parut un port sauvage
L’indécence d’un bonbon coloré
Prends ma main que j’y goûte
A la certitude des innocents
Grand tout du monde avec toi

Tomber pour de vrai
Dans les gouffres originels
Et pour de faux encore
Mentir de concert
Autant que tu voudras
Au moins jusqu’à demain

16 août 2009

On aurait pu se direQuelle était la couleur de

On aurait pu se dire
Quelle était la couleur de l’air
Le long des lignes convergentes
Qui défilent et se défont dans des
Parallélismes entropiques.

Vues, les poésies dans le fer
Et la suffocation de tes iris
Qui s’éclataient
Sur les rails immobiles et féroces
Comme dans toutes les lignes du monde
Trop fulgurantes.

Alors je ferme les yeux.
Il s’en faudrait de peu
Pour que je décrypte les cartes de tes  morts
Car j’ai senti sans toucher
Les cicatrices sur tes mains d’homme.
Rien au monde plus que ça
Ne ressemble au parfum du matin.

Tu le sais, n’est-ce pas
Qu’il suffirait d’attendre l’aube
Pour que le dernier silence
Fasse tomber l’épée.

14 août 2009

Verra, verra pasTu m’as dit, je t’ai frôléPeur de

Verra, verra pas
Tu m’as dit, je t’ai frôlé
Peur de ne pas être à la
Hauteur ton impudeur
M’encourage je voudrais prendre
Mais ne peux pas. Blocage.

Combien de cigarettes avant…
Zéro. Zéro.
Les mots ne viennent pas
J’aurais tellement besoin d’un souffle
Je crois que tu as un navire et j’aimerais voyager sans partir
J’ai vu les fantômes au-dessus de l’eau, j’ai vu les âmes
Il y a tellement de lumière autour de moi
Je ne peux plus voir que ce qui brille
Une sorte de roi Midas
Qui fige tout dans un terrible paradoxe
Ma peau sèche, dans un éclat fragile et stationnaire
Va-t-elle s’enflammer ou longuement,
Lentement, ne plus supporter que le coton, puis la soie
Puis plus rien que l’air et que l’eau.
Comme un pétale vaniteux.

J’ai brûlé des flammes rouge sang des enfers
Dans la nuit polaire, cryogénique
Combien de pluies acides dans mon orbite
Combien la brûlure par le froid est une compagne fidèle.
Fieffée clarté, presque traîtresse,
Les termes du contrat comme ta pupille
N’étaient pas très limpides.

Et le ciel est doux avec moi
Je suis bercée et ramenée à l’essentiel
Insupportable
Les étoiles sont trop belles, la terre trop originelle
Les eaux trop puissantes et les forces parfaites
Que ne dérangerais-je la beauté avec mes bosses
Je m’en ferai encore, tant que je n’aurais pas d’hématome
Sur mes tempes de l’amour et des couronnes de diamants
Qui pèsent aussi lourd que vingt ans de promesses
Je voulais vraiment t’aimer, je voulais,
Ne me prive pas de mes forêts sombres
Ni de savoir comprendre les peaux
Prends mes cauchemars mais laisse moi le spleen
Le ciel gris, les brumes et mes doutes
Mes bateaux de papier et mes trains, enfin

Je te donnerai à boire et à manger
Je te serai fidèle si ta prison reste ouverte
Tu es déjà scarifiée en moi
Je dois encore grandir pour ne pas que tu me vides.

1 juillet 2009

Trouble. Ton image, moi. Beaucoup trop envie de

Trouble. Ton image, moi. Beaucoup trop envie de fumer, je ne saurais dire comment je m'y sens, là-haut... Ça n'est pas... C'est autre, un peu grisant et dangereux. J'allais dire dangereux comme un sentiment. Après tout... Je suis là en fantôme.
Toujours se fourvoyer de la même manière. Récurrence : la nature profonde des choses peut-elle vraiment changer ? Peut-on encore, en connaissance de cause, se laisser berner par une impertinente pulsion de connerie ?
Je ne sais pas trop pourquoi mais je t'attendais. Pas là. Et c'est presque la solution parfaite à tout. Tout sauf que non, rien, car en fait je ne veux pas assumer les conséquences induites par le fait d'admettre la possibilité même qu'il puisse y avoir quelque chose. Et pourtant il y a une vie là-dessous... Ça fait un peu mal dans tous les sens. Je vais sûrement bientôt arrêter de t'attendre activement. Et puis ça n'est tout de même pas très digne.

27 juin 2009

Des rencontres. Rares. De vraies rencontres, où

Des rencontres. Rares. De vraies rencontres, où l’on se voit, où  l’on se sent, se ressent. Où l’on se respecte, où on prend. Pas à pas, délicatement, avancer vers l’autre, à un rythme commun, une sorte de danse. écoute, équité. Sur le fil, chancèle parfois mais le fil tient des deux côtés. Peut-on jamais changer la nature de la communication entre deux êtres ?

Et les questions viennent.

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